Vers la réforme de la gouvernance internationale. Le fonctionnement des organes de l’ONU pourrait être modifié dans les prochaines années. Déjà, le débat sur l’exercice du véto est prévu en 2023.
Les Etats africains poursuivent la pression pour obtenir des sièges permanents au sein du Conseil de sécurité, du G20 et des organisations financières internationales. Washington soutient ce combat qui vise, selon les analystes, à mettre fin à la discrimination subie par l’Afrique depuis plusieurs décennies.
« Comme le président Joe Biden l’a annoncé plus tôt dans la journée, notre administration demandera également l’adhésion à part entière de l’Union africaine au G20. Et nous sommes impatients de travailler avec l’UA, la présidence indienne du G20 et les autres membres du G20 à cette fin », indiqué la vice-présidente des USA, Kamala Harris lors du déjeuner de travail du Sommet des dirigeants États-Unis-Afrique sur la coopération multilatérale.
« Les pays africains devraient être représentés par des sièges permanents »
« En ce qui concerne les organisations et initiatives internationales, en particulier le Conseil de sécurité de l’ONU et le G20, les pays africains devraient être représentés par des sièges permanents à la table. Les États-Unis se joignent aux nations africaines pour rechercher un consensus sur un élargissement significatif du Conseil de sécurité de l’ONU afin d’inclure de nouveaux sièges permanents pour les pays d’Afrique, d’Amérique latine et des Caraïbes », a ajouté Kamala Harris.
La coopération entre les USA et l’Afrique au sein des institutions multilatérales est, selon Harris , vitale pour de nombreuses raisons, notamment « parce que ce sont les institutions où nous nous réunissons pour faire respecter les règles et les normes ».
« Nous nous réunissons à un moment où bon nombre de ces règles et normes internationales sont menacées, par exemple la souveraineté et l’intégrité territoriale, le commerce sans entrave et le règlement pacifique des différends », a-t-elle fait remarquer.
Kamala Harris a appelé à se réengager envers les règles, normes et les documents fondateurs de l’ONU et de l’UA. « Nous devons les défendre, les promouvoir et en tirer parti », a-t-elle suggéré.
Reagan Ndota