Le risque de surendettement pour le Rwanda est « modéré », estime la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, qui séjourne depuis mardi 23 janvier 2023, à Kigali, après l’étape de Lusaka, en Zambie.
La patronne du FMI justifie cette situation par le fait que la dette du Rwanda est à des conditions généreuses, avec des taux d’intérêt faibles ou nuls et de longues périodes de remboursement.
Selon elle, la poursuite d’une gestion avisée de la dette et des politiques économiques appropriées seront essentielles pour garantir que la dette du Rwanda reste gérable à l’avenir.
« Le Rwanda devra poursuivre ses efforts de mobilisation des ressources intérieures, attirer les investissements privés et poursuivre sa stratégie d’obtention de financements extérieurs à faible coût pour réduire le fardeau de sa dette tout en poursuivant ses besoins de développement », a indiqué la cheffe de l’institution de Bretton Woods.
Au cours de son séjour à Kigali, Kristalina Georgieva a échangé notamment avec le Premier ministre et le ministre des Finances. Elle a réaffirmé la détermination du FMI à continuer à travailler ensemble avec les Rwandais pour renforcer la résilience et la croissance inclusive du Rwanda.
« Le Rwanda traverse une transformation qui nécessite d’importants investissements pour répondre à ses besoins de développement. Et cela nécessite une gestion efficace des ressources publiques », a-t-elle dit.
Elle a reconnu que les perspectives économiques à moyen terme pour l’Afrique subsaharienne restent positives. Cependant, souligne-t-elle, les perspectives de la région et du Rwanda sont « étroitement liées à l’évolution de l’économie mondiale et seront façonnées par celle-ci ».
Reagan Ndota