Le secrétaire général de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) affirme qu’il reste « déterminé » à travailler avec les jeunes, les Etats membres de l’UA, les organes de l’UA et les agences spécialisées pour promouvoir la participation et la contribution actives et significatives des jeunes dans l’accélération de la mise en œuvre de la Zlecaf.
Wamkele Mene a fait cette déclaration à la réunion publique des jeunes de l’Union africaine, organisée en marge de la 36ème session ordinaire de l’Assemblée des chefs d’État et de gouvernement de l’UA, à Addis-Abeba, en Ethiopie.
Il a indiqué que la jeunesse africaine (représentant 22,7 % de la population totale de jeunes dans le monde » est l’une des plus grandes ressources du continent et est le pilier de son développement.
« Il existe une ferme conviction que le développement du continent ne peut être véritablement atteint qu’en transformant l’avantage comparatif qu’est l’explosion de la jeunesse en un dividende démographique. Cela nécessite d’exploiter le potentiel des jeunes Africains pour leur bénéfice, celui de leurs familles, de leurs pays et, en définitive, du continent tout entier. Cela nécessite en outre leur contribution active et leur participation à la conception et à la mise en œuvre des politiques, programmes et initiatives. En d’autres termes, il est impératif d’autonomiser les jeunes dans toutes les sphères de la vie, car laisser les jeunes sans équipement et sans opportunité mettra en péril le développement inclusif et durable du continent », a-t-il dit.
Wamkele a rappelé que l’inclusivité est l’une des pierres angulaires de l’Agenda 2063 et de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), un projet phare de l’Agenda 2063.
« Dans le cadre de l’aspiration 6 de l’Agenda 2063, les États membres de l’Union africaine (UA) cherchent à construire une Afrique dont le développement est axé sur les personnes, s’appuyant sur le potentiel des Africains, en particulier de ses femmes et de ses jeunes. L’un des principaux objectifs de la Zlecaf est de promouvoir et d’atteindre un développement socio-économique durable et inclusif, l’égalité des sexes et la transformation structurelle des États parties à la Zlecaf. L’Assemblée des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (Assemblée de l’UA), s’est engagée à élargir l’inclusion dans le fonctionnement de la Zlecaf par le biais d’interventions qui soutiennent les jeunes africains », a-t-il expliqué.
Selon lui, pour que la Zlecaf tienne ses promesses auprès des jeunes, il est essentiel de doter les jeunes des compétences et de l’expertise appropriées pour être compétitifs sur le marché du travail et de créer un écosystème d’entrepreneuriat dynamique, en particulier avec la montée de la quatrième révolution industrielle et le recours aux outils et solutions numériques.
Les jeunes devraient, soutient-il, être dotés des moyens d’améliorer leur capacité à produire et à exporter des produits et services et à s’intégrer dans les chaînes de valeur régionales et continentales.
Wamkele Mene a appelé aussi à relever les défis systémiques, structurels et financiers qui empêchent les jeunes de réaliser leur potentiel et d’utiliser les opportunités offertes par la Zlecaf pour réaliser les aspirations et les objectifs de l’Agenda 2063.
Reagan Ndota