Ouvert mardi à Johannesburg sous le thème : « Les BRICS et l’Afrique : Partenariat pour une croissance mutuellement accélérée, un développement durable et un multilatéralisme inclusif », le XVe Sommet du bloc regroupant le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, s’est clôturé jeudi 24 août, avec l’adoption d’un document intitulé « déclaration de Johannesburg II ».
Dans cette déclaration, les dirigeants des BRICS ont réitéré que le principe des « solutions africaines aux problèmes africains » doit continuer de servir de base à la résolution des conflits. A cet égard, ils affirment soutenir les efforts de paix africains sur le continent en renforçant les capacités pertinentes des États africains.
Alors que plusieurs coins du continent sont affectés par des crises sécuritaires, les BRICS ont salué les efforts collectifs continus des Nations unies, de l’Union africaine et des organisations sous-régionales, y compris en particulier la coopération entre le Conseil de sécurité des Nations unies et le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, pour relever les défis régionaux, notamment le maintien de la paix et de la sécurité, promouvant la consolidation de la paix, la reconstruction et le développement après les conflits.
Dans la foulée, ils ont appelé au soutien continu de la communauté internationale à ces efforts en utilisant des moyens diplomatiques tels que le dialogue, les négociations, les consultations, la médiation et les bons offices, pour résoudre les différends et les conflits internationaux, les régler sur la base du respect mutuel, du compromis et de l’équilibre des intérêts légitimes.
« Nous sommes préoccupés par l’aggravation de la violence au Soudan. Nous appelons à la cessation immédiate des hostilités et appelons à un accès sans entrave de la population soudanaise à l’aide humanitaire. Nous restons préoccupés par la situation dans la région du Sahel, en particulier en République du Niger. Nous soutenons la souveraineté, l’indépendance, l’intégrité territoriale et l’unité nationale de la Libye. Nous réitérons notre soutien à un processus politique « dirigé et détenu par les Libyens » avec la médiation dirigée par l’ONU comme canal principal. Nous soulignons la nécessité de parvenir à une solution politique durable et mutuellement acceptable à la question du Sahara occidental, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies et dans l’accomplissement du mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) », ont-ils déclaré.
Les BRICS ont aussi réaffirmé la nécessité du plein respect du droit international humanitaire dans les situations de conflit et de la fourniture d’une aide humanitaire conformément aux principes fondamentaux d’humanité, de neutralité, d’impartialité et d’indépendance établis dans la résolution 46/182 de l’Assemblée générale de l’ONU.