A la deuxième journée des travaux de la cinquième Conférence des Nations unies sur les Pays moins avancés (LDC 5) à Doha, au Qatar, le Premier ministre rwandais, Edouard Ngirente a affirmé que son pays « a réussi à réduire de moitié la pauvreté et à tripler le revenu par habitant, même s’il reste faible ».
Le chef du gouvernement rwandais a transmis l’espoir du Rwanda de pouvoir passer dans la catégorie des pays à revenu intermédiaire d’ici à la fin de la décennie.
Rappelant que les programmes d’action pour les Pays moins avancés (PAM) adoptés par le passé n’ont pas donné les résultats escomptés, Edouard Ngirente a espéré que celui de Doha changera cette tendance en misant notamment sur l’urbanisation durable et les dividendes démographiques des PMA.
Ainsi, a-t-il lancé un vibrant appel à travailler de concert pour réaliser les objectifs du Programme d’action de Doha.
Notant qu’il y a plus de pays, depuis 1971, qui sont tombés dans la catégorie des PMA que de pays qui en sont sortis, Ngirente a appelé à se poser la question de savoir « pourquoi? ». Il a invité à tout faire, collectivement, pour qu’il y ait de meilleures perspectives de reclassement « car, on ne peut se permettre de rester à jamais dans cette catégorie ».
Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères de l’Ouganda, Odongo Jeje Abubakhar, a mis l’accent sur la réalisation du Programme 2030 à travers son troisième plan national de développement visant à améliorer les conditions de vie et le pouvoir d’achat des populations.
Il a par ailleurs recommandé que le commerce international puissedonner une marge de manœuvre pour le développement de la science, de la technologie et de l’innovation en levant les restrictions liées aux propriétés intellectuelles.
Odongo Jeje Abubakhar a aussi demandé d’accompagner les efforts des PMA pour faciliter les échanges régionaux dans le cadre des zones de libre-échange comme celle de l’Afrique.