Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa est attendu ce vendredi 5 mai à Bujumbura, au Burundi, où il participera samedi au 11e sommet du Mécanisme régional de surveillance de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération (CPS) pour la République démocratique du Congo et région des Grands Lacs.
Dans la capitale burundaise, le président Ramaphosa sera accompagné du vice-ministre des Relations internationales et de la coopération, Alvin Botes. Outre les présidents des pays signataires de cet accord, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres est également attendu à Bujumbura ce vendredi.
Ce sommet se tient dans le contexte de la détérioration de la situation politique et sécuritaire dans l’Est de la RDC causée par une résurgence du mouvement M23 qui a conduit à des tensions entre la RDC et le Rwanda.
« Le Sommet recevra une mise à jour sur diverses initiatives visant à désamorcer les tensions entre les deux pays. Le Sommet délibérera sur le déploiement des troupes de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) et leur rôle dans la lutte contre les forces négatives dans l’est de la RDC, en particulier le M23 », a précisé la présidence sud-africaine.
Etant donné que 2023 marque le 10e anniversaire de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, le sommet se concentrera sur la revitalisation du cadre et examinera un plan pour y parvenir. L’accord a été signé le 24 février 2013 par le biais d’un cadre négocié par l’UA/l’ONU visant à stabiliser la République démocratique du Congo (RDC).
Le mandat clé de l’Accord-cadre est de mettre fin aux cycles récurrents de conflits dévastateurs dans l’Est de la RDC qui ont un impact sur la stabilité et le développement dans la région des Grands Lacs.