Quelques minutes seulement après l’interpellation de son conseiller spécial par la garde républicaine à l’aéroport international de N’djili, Moïse Katumbi a réagi. Le candidat déclaré à la présidentielle de décembre 2023 dénonce un « enlèvement crapuleux ».
Selon Moïse Katumbi, l’acte posé par les services de sécurité n’a « aucune base juridique » et consacre « la fin de l’Etat de droit ». Par conséquent, il exige sa libération.
« L’arrestation arbitraire et illégale de mon conseiller spécial Salomon Kalonda à l’aéroport de N’djili est un enlèvement crapuleux. Aucune base juridique. Fin de l’Etat de droit. Que lui reproche-t-on ? Où a-t-il été emmené ? Les autorités doivent s’expliquer et le libérer ! », a déclaré le président d’Ensemble pour la République.
Dans sa réaction, Delly Sesanga, opposant et candidat à la présidentielle, a fait remarquer que l’enlèvement des acteurs politiques pour les réduire au silence est une pratique condamnable propre aux dictatures.
« Après l’enlèvement de mon collaborateur Lens Omelonga, détenu depuis plus de 30 jours à l’ANR, je déplore celui de Salomon Kalonda aujourd’hui à l’aéroport de Ndjili », a-t-il dit.
Salomon Kalonda a été interpellé mardi alors qu’il devrait se rendre à Lubumbashi. La raison de son interpellation n’est pas encore connue.