A l’ouverture lundi 5 juin à Nairobi, au Kenya, de la deuxième session de l’Assemblée des Nations unies pour l’Habitat, le président William Ruto a laissé entendre que la refonte de l’architecture financière internationale contribuera à lutter contre la pauvreté et à réduire les inégalités dans le monde.
Le président kenyan a indiqué que le financement actuel du développement est insuffisant et parsemé de discrimination. « L’injustice répandue a exacerbé la vulnérabilité de la majorité de l’humanité », a-t-il déploré, appelant à la correction de « cette injustice systémique » pour la réalisation effective des objectifs de développement durable.
« Le changement mobilisera également efficacement le multilatéralisme pour atteindre des émissions mondiales nettes nulles et éviter une catastrophe climatique », a-t-il dit, soulignant qu’un financement suffisant et abordable permettra aux pays de promouvoir la transformation économique, l’action climatique et le développement durable.
Par ailleurs, il a précisé que le Kenya s’était engagé à offrir un logement décent à ses citoyens, « car, ce déménagement est essentiel à la réalisation d’une urbanisation durable. Nous avons intégré le logement universel en tant que pilier essentiel du programme de transformation économique ascendante », a-t-il expliqué.
Dans la foulée, William Ruto affirmé qu’il était urgent de renforcer ONU-Habitat pour aider les États membres à faire progresser l’urbanisation durable et les établissements humains.
La deuxième session de l’Assemblée de l’ONU pour l’Habitat rassemble, pendant cinq jours, des dirigeants et diverses parties prenantes du monde entier pour discuter de la manière de créer des villes plus vivables, durables et résilientes.