Le Forum Global Gateway s’est ouvert ce mercredi 25 octobre 2023 à Bruxelles, en Belgique. Il a réuni plus de 40 représentants de gouvernements, d’institutions financières et d’entreprises de haut niveau pour discuter des besoins d’investissement mondiaux, débattre des solutions et conclure de nouveaux accords. Les tables rondes du premier jour ont porté sur l’énergie verte et l’hydrogène, la recherche et l’éducation, les matières premières critiques et les corridors de transport.
Dans son discours, Ursula Von Der Leyen, présidente de la Commission européenne, a indiqué que de nouveaux accords sur des matières premières critiques vont être signés, notamment avec la République démocratique du Congo (RDC) et la Zambie, deux pays africains qui sont engagés dans la création de la chaîne de valeur des minerais critiques et stratégiques.
« Aujourd’hui, nous annoncerons de nouveaux accords sur des matières premières critiques avec la République démocratique du Congo et la Zambie. Ensemble, nous construisons le corridor transafricain, qui reliera le sud de la RDC et le nord de la Zambie aux marchés mondiaux via le port de Lobito en Angola. Nous construisons également des corridors économiques stratégiques en Afrique australe, reliant l’Atlantique et l’océan Indien », a-t-elle dit.
Considéré par la Team Europe comme plus grand programme d’investissement mondial jamais réalisé en Europe, Global Gateway, avec 300 milliards d’euros, est destiné au financement et à la construction d’infrastructures propres.
Pour Von Der Leyen, ce programme a la taille nécessaire pour faire la différence et présente une nouvelle approche des grands projets d’infrastructure.
« Pour nous, il est important que Global Gateway ait pour objectif de donner des choix aux pays de meilleurs choix. Parce que pour de nombreux pays du monde, les options d’investissement sont non seulement limitées, mais elles sont toutes accompagnées de nombreux petits caractères et parfois d’un prix très élevé. Parfois, c’est l’environnement qui en paie le prix. Parfois, ce sont les travailleurs qui sont privés de leurs droits. Parfois, des travailleurs étrangers sont recrutés. Et parfois, la souveraineté nationale est compromise. Aucun pays ne devrait être confronté à une situation dans laquelle la seule option pour financer ses infrastructures essentielles est de vendre son avenir », a-t-elle expliqué.
Les investissements de Global Gateway sont axés sur « la demande » et sont « gagnant-gagnant » pour tous les partenaires impliqués, a souligné la présidente de la Commission européenne, insistant sur le fait que « le sort des générations présentes et futures dépend, plus que jamais, de la qualité et de la quantité des infrastructures qui nous relient tous ».