A quelques heures du scrutin présidentiel combiné aux législatives nationales et provinciales ainsi qu’aux communales, l’Union européenne (UE) a rappelé la responsabilité des autorités congolaises à assurer un processus électoral inclusif, libre, transparent et apaisé.
Pour l’UE, ce quatrième cycle électoral doit être un moment où les observateurs nationaux observeront les élections en toute indépendance, où les membres de la presse travailleront librement, et où « la voix et le choix du peuple congolais seront entendus et respectés ».
« Les élections de ce mercredi 20 décembre en République Démocratique du Congo (RDC) sont un moment historique qui déterminera l’orientation future du pays et du partenariat avec l’Union européenne », a déclaré ce mardi Peter Stano, porte-parole principal pour les affaires étrangères et la politique de sécurité de l’UE.
Cependant, l’UE a exprimé son inquiétude face aux discours de haine, violences et incidents ayant marqué ces derniers jours de campagne. « De graves violations et atteintes aux droits de l’homme ont été enregistrées selon les Nations unies », a dénoncé l’UE, qui appelle les autorités de diligenter des enquêtes afin d’en poursuivre les auteurs.
L’UE prévient que les efforts visant à diviser la population sur la base de l’appartenance ethnique ou de l’origine et tout propos incitant à la violence sont « inacceptables » car, souligne Peter Stano, « chaque citoyen doit pouvoir exercer son droit de voter en toute sécurité, quelle que soit son allégeance politique et sans crainte de violence ou de représailles ».
A 24 heures des élections, l’UE a enfin souhaité plein succès aux Congolaises et Congolais dans l’exercice de leur droit démocratique de choisir leurs représentants.