La première plénière de la quatrième législature congolaise se tiendra le lundi 29 janvier 2024. Elle sera présidée par le secrétaire général de l’Assemblée nationale. A l’issue de cette plénière, un bureau provisoire de cette chambre parlementaire va être mis en place avec pour mission la vérification et la validation des pouvoirs, l’élaboration et l’adoption du règlement intérieur, l’élection et l’installation des membres du bureau définitif.
La convocation de cette plénière est conforme aux dispositions de l’article 114 de la Constitution, qui dispose que chaque chambre du Parlement se réunit de plein droit en session extraordinaire le quinzième jour suivant la proclamation des résultats des élections législatives par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Les députés nationaux provisoirement proclamés par la centrale électorale en attendant la confirmation de la Cour constitutionnelle, prendront donc fonction au cours de cette session, qui sera conduite par le bureau provisoire dirigé par le doyen d’âge assisté des deux les moins âgés.
« Conformément aux dispositions de l’article 114 de la Constitution de notre pays, le Bureau de l’Assemblée nationale invite tous les députés nationaux proclamés provisoirement élus, le dimanche 14 janvier 2024, par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), de prendre part à la séance d’ouverture de la session extraordinaire du début de la législature 2024-2028 qui aura lieu au Palais du Peuple, le lundi 29 janvier 2024 à 13 heures précises, sous la présidence du Secrétaire général à l’Assemblée nationale. Le bureau de l’Assemblée nationale demande aux autorités tant civiles, militaires que policières de leur faire bénéficier de toutes les facilités nécessaires afin de rejoindre Kinshasa dans les meilleurs délais », a annoncé le président sortant de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, dans un communiqué publié jeudi.
L’Assemblée nationale sera mise sur pieds 9 jours après l’investiture de Félix Tshisekedi à la tête de la RDC. La présidence de cette institution et la primature devraient revenir à l’Union sacrée de la nation, qui a raflé la majorité des sièges.