L’armée sud-africaine et la Monusco ont ouvert une enquête sur l’incident qui a coûté, jeudi 29 février 2024, la vie à deux casques bleus sud-africains, dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).
Dans un communiqué publié vendredi, la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) a indiqué que l’incident s’est produit lorsque l’un d’eux a tiré et tué l’autre avec son arme de service avant de retourner l’arme contre lui, avec des conséquences mortelles.
« La Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) a le regret d’annoncer que deux de ses membres actuellement déployés dans le cadre de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco) sont décédés. La SANDF a convoqué une commission d’enquête pour travailler avec le commandement de la Monusco pour enquêter sur l’incident et les circonstances qui y ont conduit », a annoncé l’armée sud-africaine.
Le même source précise que les corps de ces soldats seront rapatriés en Afrique du Sud en temps utile. « Toutes les familles ont été informées de ce malheureux incident », a-t-elle ajouté, souligant que la ministre de la Défense et des anciens combattants, Thandi Modise, a exprimé son choc face à l’incident.
Au total, 4 soldats sud-africains sont tués depuis le début de l’année dans l’Est de la RDC. Deux autres soldats sud-africains de la Force de la Communauté de développement de l’Afrique australe déployée en RDC (SAMIRDC) avaient trouvé la mort, le 14 février, après l’explosion d’une bombe au mortier dans leur base, située près de Goma, au Nord-Kivu.