Les opérations militaires en cours de l’armée rwandaise et des rebelles du M23 dans la province du Nord-Kivu, Est de la RDC, ont eu des conséquences sur les infrastructures civiles. Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA), au moins sept établissements de santé ont été pillés et sept écoles endommagées par les bombardements depuis début janvier.
Dans l’Est de la RDC, la situation sécuritaire et humanitaire demeure préoccupante. Vendredi, OCHA a indiqué que depuis début février, plus de 215 000 personnes ont fui vers Goma, qui accueille désormais quelque 630 000 hommes, femmes et enfants déplacés en raison de l’insécurité.
« Les combats perturbent l’acheminement de l’aide, plusieurs routes étant coupées. Certains partenaires se sont retirés des zones à haut risque comme le territoire de Masisi. Le 26 février, une organisation humanitaire a suspendu les soins médicaux pour plus de 20 000 personnes en raison de la reprise des affrontements dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu », a déclaré vendredi Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU, souligant que depuis début janvier, au moins sept établissements de santé ont été pillés et sept écoles endommagées par les bombardements.
Malgré la détérioration de la situation, a-t-il assuré, les humanitaires continuent de faire pression pour un accès sans entrave à tous ceux qui ont besoin du soutien.