La signature de l’accord visant à établir un mécanisme de surveillance et de vérification du cessez-le-feu, intervenue mardi 14 octobre à Doha, par le gouvernement congolais et l’AFC-M23, a été saluée par la mission de maintien de la paix de l’ONU en RDC (Monusco). Cet acte marque, selon elle, une avancée significative dans les efforts visant à désamorcer les tensions et à faire progresser le processus de paix dans l’est de la RDC.
Dans un communiqué lu par le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric, lors de son point de presse quotidien à New York, la mission onusienne a fait remarquer que ce mécanisme, facilité par le Qatar, avec le soutien des États-Unis et de l’Union africaine, vise à assurer le respect du cessez-le-feu et à créer des conditions propices à la résolution des causes profondes du conflit par un dialogue inclusif.
« La Monusco salue l’esprit de coopération et d’engagement mutuel dont ont fait preuve les parties et souligne l’importance d’un engagement constructif pour rétablir une paix et une stabilité durables dans la région. La mission salue également l’appel à un large soutien du peuple congolais, de la société civile, des chefs religieux et des médias pour amplifier les messages de paix, de réconciliation et d’espoir. La mission exhorte toutes les parties prenantes à saisir cette opportunité pour faire avancer le processus de paix, la protection des civils restant au cœur de tous les efforts », a-t-il déclaré devant la presse.
Sur la même lancée, la Monusco a accueilli favorablement l’annonce faite par l’armée congolaise au sujet du plan de rapatriement des FDLR.
« La Monusco continuera de collaborer étroitement avec les autorités congolaises pour identifier les modalités concrètes par lesquelles la mission de maintien de la paix peut fournir un soutien approprié, en étroite coordination avec les parties prenantes concernées », a indiqué la même source, précisant que ceci est conforme au mandat de la mission, notamment dans les domaines du désarmement, de la démobilisation, du rapatriement, de la réintégration et de la réinstallation (DDRRR).
En dépit de la complexité de la situation sur le terrain, marqué notamment par la restriction de mouvements des casques bleus par le M23, la mission onusienne a réaffirmé sa détermination à soutenir le rapatriement volontaire des membres de groupes armés étrangers.






