Les Congolais attendent de la Belgique des excuses et la réparation de la monstruosité coloniale. Pour plusieurs activistes, le massacre de masse perpétré par l’administration belge du roi Léopolod II doit « être réparé ».
Du côté des officiels congolais, on ne voit pas les choses sous cet angle. « Il ne faut pas ressasser le passé qui risque de soulever de nouvelles tensions inutiles », a indiqué le président congolais Félix Tshisekedi qui est convaincu qu’aujourd’hui, » nos peuples ont besoin de se rapprocher, se développer. Ils n’ont pas besoin de se regarder en chiens de faïence ».
Pour l’ancienne ministre des droits humains de la RDC, Marie-Ange Mushobekwa, il faut » des excuses publiques et la réparation avant de regarder l’avenir ».
« Le peuple congolais dans sa majorité exige non seulement des excuses publiques mais également réparation. Après nous pourrons regarder l’avenir, avec des relations de respect mutuel et surtout gagnant-gagnant », a-t-elle martelé.
Selon l’ouvrage « Il pleut des mains sur le Congo », écrit par Marc Wiltz, la monstruosité coloniale avait décimé un tiers de la population du Congo de l’époque.
La Rédaction