La crise rwando-congolaise a été évoquée, ce mercredi, au Conseil de sécurité de l’ONU. La France a appelé la RDC et le Rwanda à privilégier le dialogue. Cette option est aussi encouragée par la Russie, qui estime qu’on ne peut pas parvenir à une normalisation dans l’Est de la RDC par des moyens exclusivement militaires.
Le représentant de la France, Nicolas de Rivière a indiqué que son pays « continuera à soutenir l’apaisement et la poursuite du dialogue entre la RDC et le Rwanda, dans le cadre des mécanismes existants et des initiatives diplomatiques en cours », a-t-il promis, citant en particulier la médiation engagée par le président de l’Angola, avec le soutien de l’Union africaine.
Pour le pays de Macron, le processus engagé à Nairobi doit se poursuivre et les consultations avec les groupes armés doivent aboutir à leur désarmement, démobilisation et réintégration.
S’agissant du déploiement de la force régionale de l’EAC, la France est d’avis que cette initiativee « doit être complémentaire d’un processus politique et s’articuler avec la Monusco, dans le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo ».
Par la même occasion, Nicolas de Rivière, a condamné les offensives en cours du Mouvement du 23 mars (M23) et les actions d’autres groupes armés, dont les Forces démocratiques alliées (ADF), la CODECO et les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).
La représentante de la Fédération de la Russie a, pour sa part, lancé un appel aux formations armées illégales pour qu’elles cessent leurs attaques et renoncent à la violence, afin de privilégier les négociations avec les autorités congolaises.
La Rédaction