La République démocratique du Congo (RDC) va très mal, 62 ans après son accession à l’indépendance, a constaté avec regret le député national, André-Claudel Lubaya.
Le président de l’Union démocratique africaine originelle (UDA) dresse un tableau sombre de la gestion de tous les régimes qui se sont succédés. Selon lui, l’espoir des Congolais est brisé.
« Le pays de Lumumba va mal, très mal. La mère patrie se trouve en péril, au comble d’une maladie incurable d’insécurité et d’agression, au risque de la perdre. Son intégrité territoriale est menacée de toute part, par des groupes armés dont certains opérant avec le soutien des pays voisins mieux identifiés, profitant à cet égard de notre naïveté diplomatique », a dit.
Le »peuple d’abord » paraît comme une parenthèse désormais fermée
Le pays n’est pas sur la bonne voie, sa marche est tordue et son horizon est sombre, regrette Lubaya. Même l’alternance qui suscitait des espoirs patine, fait-il remarquer en précisant que toutes les promesses faites à la population « peinent à se réaliser ».
« Le social du peuple s’effondre et le peuple d’abord paraît comme une parenthèse désormais fermée. La misère s’abat. L’État s’affaisse. Ancrée dans nos pratiques, la corruption se maintient à tous les niveaux et dans tous les rouages de notre société, elle a simplement changé d’acteurs », a-t-il fustigé
Pour Claudel Lubaya, personne ne saurait, « sauf basse hypocrisie et volonté d’invectives », ignorer cette « triste réalité ». « Nul ne peut, sauf déni de réalité, méconnaître ce diagnostic », a-t-il ajouté en soulignant que la gouvernance dans l’alternance pose problème et doit être rectifiée.
Face à cette situation, l’élu de Kananga interpelle les uns et les autres, dans un élan républicain, afin de changer les choses.
La Rédaction