La Mission des Nations unies pour la stabilisation du Congo (Monusco) se dit « choquée » par l’attaque de ses installations à Goma au Nord-Kivu au cours de la manifestation organisée, ce lundi 25 juillet, à l’appel des mouvements citoyens.
« Ils sont entrés dans l’une de nos bases et pillés les équipements, ils sont parvenus à entrer ds quelques bureaux, nous sommes évidemment consternés et choqués par cette réaction », a condamné la Mission onusienne.
Face à cette situation, la Monusco invite les autorités compétentes à poursuivre les auteurs de ce pillage. Dans un tweet, le porte-parole du gouvernement congolais a rassuré que les responsables de l’attaque des installations des casques bleus seront « poursuivis et sévèrement sanctionnés ».
Les manifestants exigent le départ de la Monusco du territoire congolais. Ils jugent négatif le bilan de la force onusienne. Selon eux, les casques bleus n’ont pas été capables de restaurer la paix et de sécuriser la population, conformément à la mission définie par le Conseil de sécurité de l’ONU. Les mouvements citoyens annoncent l’organisation de nouvelles manifestations dans les prochains jours.
La Rédaction