Le gouvernement congolais et la Mission des Nations unies pour la stabilisation du Congo (Monusco) vont communiquer dans les prochaines heures sur les conséquences à tirer à la suite des manifestations organisées à Goma au Nord-Kivu, pour exiger le départ de la mission onusienne.
Cependant, le porte-parole de l’exécutif de la RDC a indiqué que le bilan provisoire des échauffourées qui ont opposées les manifestants aux forces de l’ordre, fait état d’au moins 5 morts et une cinquantaine de blessés.
« Au moins 5 morts, une cinquantaine des blessés, nous reviendrons dans la journée avec Khassim Diagne ( chef adjoint de la Monusco) dans un Briefing spécial sur le bilan humain, matériels ainsi que les conséquences à tirer. Nous ferons aussi le point du processus de retrait déjà entamé de la Monusco », a annoncé Patrick Muyaya.
Pour l’acteur de la société civile, Jean-Claude Katende, « au lieu de tirer sur les manifestants à Goma, le gouvernement est appelé à parler avec eux et a répondre à leurs revendications ». Par ailleurs, le député national Gratien Iracan a condamné les actes de violence contre la Monusco. « S’il y a à reprocher contre la Monusco, les revendications devraient se passer d’une manière ordonnée », a-t-il dit. L’élu de l’Ituri regrette les morts et pense que les forces de l’ordre devraient encadrer les manifestants.
Reagan Ndota