Le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso a déploré les « actes de violence et de barbarie » occasionnant des tueries massives parmi les populations Teke et Yaka, à Kwamouth dans la province du Maï-Ndombe.
Selon lui, au regard du mode opératoire prétendument utilisé par les deux populations concernées, « il y a lieu de craindre l’implication d’une main extérieure ». Rappelant que les Teke et Yaka ont toujours vécu dans un climat de paix, Mboso fait remarquer que « jamais le mode opératoire observé dans les violences actuelles n’a été utilisé dans le règlement de leurs différends ».
Sur ce, il a annoncé que la représentation nationale va bientôt diligenter une mission d’enquête dans les limites de ses attributions. Par ailleurs, il a demandé au gouvernement de mettre fin à cette violence qui, regrette-t-il, prend les allures d’une guerre de tranchée ethnique.
« Je l’invite aussi à identifier les auteurs et commanditaires de ces actes ignobles afin de les mettre à la disposition des instances compétentes conformément à la Constitution et aux lois de la République », a-t-il dit lors de la rentrée parlementaire.
Une trentaine de morts et plusieurs maisons ont été incendiées à la suite d’un nouvel affrontement entre les peuples Teke et Yaka, au village Fadiaka, situé à plus de 150 Kilometres de la cité de Kwamouth.
Le vice-président de la société civile de Kwamouth, Martin Suta, contacté par la radio onusienne, rapporte que certains suspects ont été arrêtés, parmi lesquels des hommes en uniforme.
Reagan Ndota