La pression internationale monte sur Paul Kagame. Après l’Union européenne, les USA appellent le président rwandais à mettre fin à son soutien aux terroristes du M23 qui déstabilisent et occupent quelques localités dans l’Est de la RDC.
Washington désapprouve les velléités expansionnistes de Kigali et tient au respect de la souveraineté et l’intégrité territoriale du pays de Félix Tshisekedi.
Lundi, le secrétaire d’État américain, Antony Blinken a échangé avec le chef de l’Etat rwandais, Paul Kagame, sur la crise sécuritaire dans la partie orientale du Congo. A cette occasion, le chef de la diplomatie américaine a fait remarquer à l’homme fort de Kigali que les USA ne sont pas d’accord avec la collaboration qu’il entretient avec les forces négatives.
« J’ai eu une conversation productive avec le président rwandais Paul Kagame pour souligner le besoin de paix et de sécurité dans l’est de la RDC. Les États-Unis exhortent le Rwanda à honorer les engagements pris à Luanda, notamment en mettant fin au soutien du Rwanda au M23 », a-t-il indiqué.
Lors de sa dernière visite à Kigali, Blinken avait clairement signifié que « tout soutien ou coopération avec quelconque groupe armé dans l’Est de la RDC met en danger les communautés locales et la stabilité régionale, et chaque pays dans la région doit respecter l’intégrité territoriale des autres ».
Selon un rapport d’experts missionnés par les Nations unies, l’armée rwandaise a lancé des interventions militaires contre des groupes armés congolais et des positions des Forces armées congolaises depuis novembre 2021 et jusqu’en juin 2022.
Au-delà de simples engueulades, le peuple congolais attend voir l’administration américaine peser de tout son poids pour obtenir les sanctions contre le Rwanda.
Reagan Ndota