Les Congolais iront aux urnes en décembre 2023 pour renouveler les institutions. La République démocratique du Congo (RDC) est à son quatrième cycle électoral lancé solennellement le 24 décembre 2022, à travers l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs.
Candidat investi par son parti à la présidentielle, Moïse Katumbi Chapwe ménage déjà sa monture. Sur le terrain, la mobilisation se poursuit. L’ancien allié du président Félix Tshisekedi au sein de l’Union sacrée est déterminé à briguer la magistrature suprême.
Selon Katumbi, 2023, année électorale, doit ouvrir la voie à un « nouveau départ » qui conduira vers un Congo tant rêvé par les Congolais.
« Dans quelques mois, il nous reviendra de choisir, en âme et conscience, notre destinée. Cette année 2023, doit être un point d’appui pour un nouveau départ à destination d’un Congo prospère et solidaire », a-t-il déclaré dans son message de vœux.
Cependant, le président d’Ensemble pour la République n’exclut pas la possibilité de faire des alliances avec d’autres formations politiques.
« Unissons nos forces…Moise Katumbi a clamé sa foi dans le rassemblement de toutes les forces acquises au vrai changement », a précisé Olivier Kamitatu, directeur de cabinet et porte-parole du « Chairman ».
Ce détail « important » est apporté quelques heures après la déclaration commune de Martin Fayulu, Augustin Matata et Denis Mukwege, des probables candidats à la présidentielle, accusant le régime Tshisekedi de préparer la fraude électorale.
Kamitatu souligne que « la dynamique observée aujourd’hui va continuer à grandir et la vague se transformer en déferlante. Rien ne pourra la contrarier ! ».
Reagan Ndota