Les Etats-Unis d’Amérique (USA) se disent « préoccupés » par les indications d’un recours disproportionné à la force par les services de sécurité de la RDC en réponse à la marche de l’opposition organisée samedi 20 mai à Kinshasa.
Washington qui a déploré l’agression d’un mineur par la police au cours de cette manifestation, a rappelé que son engagement envers le droit de se réunir, la liberté d’expression et la liberté de la presse est inébranlable.
« Ces droits sont le fondement d’une saine démocratie », a souligné l’ambassadrice des USA en RDC, Lucy Tamlyn, qui assure que son pays soutient « le droit du peuple congolais à manifester pacifiquement pour exprimer ses préoccupations et ses aspirations ».
« Nous soulignons l’importance d’exercer ces droits de manière pacifique », a-t-elle ajouté, saluant par ailleurs l’engagement rapide du gouvernement de la RDC d’identifier et de détenir les responsables de la sécurité responsables d’un usage disproportionné de la force.
Les USA ont aussi salué « l’affirmation par le ministre des Droits de l’homme de l’importance de la justice pour les victimes de violations des droits de l’homme ».
La manifestation de l’opposition avait pour but de protester contre « la préparation de la fraude électorale par le régime Tshisekedi, la vie chère et l’insécurité grandissante dans le pays ». Elle a été réprimée par la police suite au non-respect de l’itinéraire défini par le gouverneur de Kinshasa.