Le président burundais, Evariste Ndayishimiye, qui a dirigé le 21e sommet des chefs d’Etat de la communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) mercredi à Bujumbura, a interpellé les dirigeants régionaux sur leur responsabilité commune de « faire de l’EAC une communauté paisible ».
Alors que les tensions persistent encore entre la RDC et le Rwanda, Kinshasa accusant Kigali d’agression, le président de l’EAC a insisté sur la nécessité de favoriser et maintenir une atmosphère propice qui est une condition préalable au développement social et économique par la coopération et les consultations sur les questions relatives à la paix et à la sécurité des États partenaires.
« Faire de l’EAC une communauté paisible est notre responsabilité commune« , a indiqué Evariste Ndayishimiye, qui a invité les pays membres à ne ménager aucun effort pour continuer à construire cette organisation.
La Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) est une organisation intergouvernementale régionale de sept États partenaires, comprenant le Burundi, la République démocratique du Congo (RDC), le Kenya, le Rwanda, le Soudan du Sud, l’Ouganda et la Tanzanie.
Au cours du sommet de Bujumbura, les chefs d’Etat et de gouvernement se sont penchés, notamment sur la question de l’intégration de la Somalie dans la Communauté est-africaine ainsi que l’analyse de l’évolution de la situation sécuritaire en République démocratique du Congo.
Ils ont réaffirmé que la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC « ne peut être régulée de manière durable que par un processus politique et un dialogue entre toutes les parties ». Ainsi, ont-ils exhorté le gouvernement congolais à travailler avec le facilitateur de l’EAC, Uhuru Kenyatta, « pour finaliser les dates appropriées pour la reprise du dialogue intercongolais ».
Un appel a été lancé toutes les parties pour qu’elles restent engagées dans les processus de paix de Nairobi et de Luanda, et honorent les engagements pris, notamment la fin des hostilités.