Les chefs d’Etat de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) ont levé l’option de nommer un chef de mission civil chargé de coordonner toutes les questions politiques de la Force régionale déployée dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).
Alors que les autorités congolaises jugent largement négatif le bilan de la coalition des armées est-africaines, dont le mandat prendra fin le 8 septembre 2023, le président kenyan estime, quant à lui, que la nomination d’un officier civil contribuera à l’amélioration de la situation.
« Cela renforcera la paix et la sécurité dans la région », a indiqué William Ruto, remerçiant ses homologues d’être intervenus pour résoudre le conflit dans l’Est de la RDC qui, selon lui, « a porté ses fruits ».
Dans ses résolutions, le sommet de Bujumbura a chargé le secrétaire général de l’EAC de constituer une équipe d’évaluation technique d’ici le 15 juin, composée d’un officier au rang de brigadier général de chaque Etat partenaire pour évaluer la mise en œuvre du mandat de la Force régionale de l’EAC et de rapporter au Conseil sectoriel de coopération en matière de défense dans les 90 jours après la prolongation de l’accord sur le statut des forces (SOFA).
Par ailleurs, les dirigeants régionaux ont félicité le président congolais, Félix Tshisekedi pour son engagement en faveur de la restauration de la paix dans l’Est de la RDC et pour avoir accepté de prolonger de l’accord sur le statut des forces pour six mois, du 8 mars au 8 septembre 2023, afin de consolider les acquis récoltés par la Force régionale de l’EAC.
En outre, le sommet a réitéré son appel à toutes les parties à désactiver les tensions et à utiliser les mécanismes régionaux, continentaux et internationaux établis pour résoudre tout différend dans la mise en œuvre de la paix dans l’Est de la RDC.