Le sommet quadripartite EAC-CEEAC-CIRGL-SADC a adopté mardi 27 juin à Luanda, en Angola, le cadre conjoint de coordination des initiatives de paix à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).
Les dirigeants régionaux, sous les auspices de l’Union africaine, ont souligné la nécessité de restaurer l’autorité de l’État dans les parties occupées de l’Est de la RDC afin de créer un environnement propice au retour des réfugiés et des personnes déplacées et de permettre des élections pacifiques dans ces zones.
Dans ce cadre, le sommet a approuvé la création d’un « Groupe de travail de coordination à plusieurs niveaux » composé de représentants de la RDC et du Rwanda, de l’UA, des présidents de l’EAC, de la CIRGL, de la SADC et de la CEEAC, ainsi que de l’ONU, avec un accent sur les questions politiques, diplomatiques, militaires, humanitaires et socio-économiques pour faciliter l’échange continu d’informations afin de favoriser la cohérence. Le Groupe de travail va être coordonné par l’UA.
Par ailleurs, une demande à été formulée aux membres de la Quadripartite de mettre pleinement en œuvre le Cadre conjoint et de faire rapport au Conseil de paix et de sécurité de l’UA sur une base trimestrielle et aux autres réunions statutaires de l’UA.
Le sommet « réitère les décisions, mécanismes et initiatives de paix antérieurs des CER/MR concernées sur la situation dans l’Est de la RDC en tant que fondement du Cadre conjoint et souligne la nécessité d’une manière coordonnée et collaborative pour assurer une mise en œuvre complète et efficace ; demande également à la Commission de l’UA de convoquer une réunion des chefs d’état-major de la défense des membres de la Quadripartite pour coordonner les déploiements existants et prévus dans l’Est de la RDC, l’UA en accord avec la RDC ».
Les dirigeants de l’EAC, de la CIRGL, de la SADC et la CEEAC ont souligné la nécessité d’un partage d’informations et de consultations en temps opportun entre la Commission de l’Union africaine, les Nations unies et les organismes régionaux concernant les efforts de rétablissement de la paix et de la stabilité dans l’est de la RDC et dans la région.
Ils ont également réitéré le rôle central de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et de son mécanisme de gouvernance pour la coordination et l’échange d’informations afin d’assurer la paix et la sécurité dans l’Est de la RDC et la région et a appelé à sa pleine mise en œuvre par les signataires et garants.