La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) a condamné avec la dernière énergie l’assassinat de l’opposant Chérubin Okende. Selon Paul Nsapu, président de cette institution d’appui à la démocratie, il s’agit d’un « acte ignoble ».
Le porte-parole du parti de Moïse Katumbi a été retrouvé mort dans sa voiture ce jeudi 13 juillet sur l’avenue des Poids-Lourds à Kinshasa, alors que quelques heures avant, Ensemble pour la République dénonçait son enlèvement mené par des hommes armés dans l’enceinte de la Cour constitutionnelle où il s’était rendu, selon ses proches, dans le cadre du dossier lié à la déclaration de son patrimoine.
Exhortant le gouvernement à renforcer la sécurité des institutions, bâtiments et édifices publics, la CDNH en a appelle, en outre, aux autorités judiciaires de prendre toute la mesure de la situation et de diligenter une « enquête sérieuse en vue d’élucider toutes les circonstances qui entourent ce décès qui endeuille toute la nation et d’en identifier toutes les personnes qui y sont impliquées de près ou de loin ».
« La CNDH condamne avec la dernière énergie cet acte ignoble et appelle la Police nationale congolaise (PNC) ainsi que les Services des renseignements de redoubler de vigilance pour que de tels actes ne puissent se répéter à l’avenir et de maintenir un climat apaisé sur toute l’étendue de la République », a déclaré Paul Nsapu, précisant que son institution demeure saisie du dossier.
Dans une déclaration, l’opposant Moïse Katumbi qui a condamné un « assassinat politique » exige une enquête indépendante afin que toute la lumière soit faite sur ce qu’il qualifie de « crime d’Etat ».