L’unité et l’indivisibilité de la RDC, a rappelé Christophe Mboso à l’ouverture vendredi de la session parlementaire de septembre à l’Assemblée nationale, constituent des impératifs absolus pour chaque Congolais, en depit de divergences politiques et idéologiques.
Alors que la RDC est victime de l’agression rwandaise, le président de l’Assemblée nationale a déclaré que « tous les Congolais doivent dénoncer et combattre toute velléité sécessionniste en œuvrant pour la préservation de l’unité, de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale ».
Selon le speaker de la Chambre basse du Parlement, c’est assurément, pour concrétiser cet engagement constitutionnel du peuple congolais qu’aux termes des dispositions de l’article 64 de la Constitution, il est reconnu à tout citoyen « le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force…, en érigeant en infraction imprescriptible contre la Nation et l’Etat, toute tentative de renversement du régime constitutionnel ».
Ainsi, a-t-il appelé les Congolais à être vigilants à tous égards, pour ne pas tomber dans de nombreux pièges tendus par les ennemis de la patrie.
Dans son discours, il a dénoncé des actes de barbarie perpétrés dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri « par le M23, branche armée terroriste du Rwanda, et par d’autres groupes armés terroristes opérant dans cette partie de la République ».
« Au moment où s’ouvre la présente session, notre attention à tous reste focalisée sur les efforts déployés par le président de la République et le gouvernement pour le rétablissement de la paix et de la sécurité ainsi que pour la restauration de l’autorité de l’État sur toute l’étendue du territoire national », a-t-il dit.
C’est dans cette optique, a-t-il souligné, que s’inscrivent les actions diplomatiques menées par le président Félix Tshisekedi, au sein des organisations internationales et régionales, lesquelles actions ont abouti à la mise en place des processus de Nairobi et de Luanda.
Dans le même ordre d’idées, il a rappelé l’organisation à Kinshasa en août dernier par le gouvernement à l’initiative du président de la République, la table ronde sur l’évaluation de l’état de siège à l’issue de laquelle les participants ont formulé des recommandations soumises au président de la République.