En marge de la 78e Assemblée générale de l’ONU à New York, le président rwandais, Paul Kagame et le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, ont échangé jeudi, notamment sur la situation sécuritaire dans la région des Grands Lacs.
La région des Grands Lacs est toujours en proie à l’insécurité. Plusieurs groupes armés sèment la terreur particulièrement dans l’Est de la RDC. L’ONU a toujours privilégié le dialogue pour résoudre cette crise qui dure depuis plus de 20 ans.
« Le secrétaire général et le président Kagame ont discuté de la situation sécuritaire dans la région des Grands Lacs et au-delà. Ils ont également échangé leurs points de vue sur la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable (ODD), la réforme de l’architecture financière internationale et le Sommet du Futur », a rapporté Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU, sans donner plus de détails.
Lors de son intervention mercredi à la 78e AG de l’ONU, le président rwandais avait appelé chaque pays (de la région) à assumer sa responsabilité de remédier aux déficits de gouvernance qui sont à l’origine de l’instabilité. À cet égard, il avait salué le rapport du secrétaire général de l’ONU sur un nouvel agenda pour la paix.
« Les interventions bilatérales, auxquelles le Rwanda contribue activement en divers endroits, peuvent apporter une réponse rapide à une situation de crise. Mais pour avoir un effet durable, ils doivent ouvrir la voie à un engagement multilatéral et à des progrès politiques internes », avait-il déclaré, précisant que quel que soit le nombre de troupes déployées, l’état d’esprit doit être d’obtenir des résultats qui servent les intérêts des populations sur le terrain.
La situation sécuritaire dans la région des Grands était aussi au cœur de l’entretien entre le patron de l’ONU et le président angolais, João Lourenço. « Le secrétaire général a salué le rôle essentiel joué par l’Angola dans la promotion de la paix et de la sécurité dans la région et a discuté avec le président des récents développements régionaux », a souligné l’ONU.