« Voter pour Mukwege, c’est s’engager pour trois fins : la fin de la guerre, la fin de la faim, la fin des vices », a affirmé mardi le candidat président la République n°15, à l’occasion de la présentation de son projet de société en 12 piliers (sécurités) intitulé « Réparer et soigner le Congo de fond en comble ».
Denis Mukwege s’est engagé à montrer comment, dans la crise économique et sociale la plus grave que la société congolaise ait connue depuis 1960, son projet de société est un vaste et audacieux chantier des jours heureux pour tous en République démocratique du Congo.
Dans le cadre de son projet de société, le célèbre activiste congolais a fait le choix d’un modèle économique et financier révolutionnaire pour accélérer la marche de l’économie congolaise vers l’émergence. Cette stratégie révolutionnaire radicale, dénommée « nouvelle économie congolaise », constitue le référentiel de la politique économique, financière et sociale qu’il s’engage à mettre en œuvre, à court, moyen et long terme.
« La nouvelle économie congolaise va engager des ruptures qui permettront d’inscrire la République démocratique du Congo sur une trajectoire radicalement nouvelle du redressement économique et du développement intégral. Les actions révolutionnaires de cette nouvelle économie congolaise visent à relever durablement le potentiel de croissance, et à stimuler la créativité ainsi que l’initiative privée », a-t-il expliqué.
A travers ces actions révolutionnaires, Mukwege entend réaliser de manière accélérée les trois objectifs stratégiques ci-après :
• Précipiter la transformation structurelle de l’économie nationale à travers la transfiguration des moteurs actuels de croissance, ainsi que le développement de nouveaux secteurs créateurs de richesses, d’emplois, d’inclusion sociale, à forte capacité d’exportation et d’attraction d’investissements. Cet axe s’inscrit dans une optique de développement plus équilibré, de promotion de territoires ruraux et de pôles économiques viables afin de stimuler le potentiel de développement sur l’ensemble du territoire.
• Engager une révolution des qualifications professionnelles pour valoriser dans les meilleurs délais le capital humain national. Objectif : permettre non seulement de doter les individus des connaissances et compétences nécessaires pour s’adapter aux changements systémiques, mais aussi leur donner les moyens de participer à la création d’une société plus solidaire, plus égalitaire, plus inclusive et plus durable.
• Immerger l’économie nationale dans une culture éthique et cognitive qui fasse de l’éducation professionnalisante et du culte de vertus, les deux leviers essentiels de cette « nouvelle économie congolaise ».
Selon Denis Mukwege, cette nouvelle économie congolaise est appelée à allier, dans un écosystème de solutions, gouvernance publique intègre, finalités sociales priorisées, primauté de la production industrielle sur l’importation et le trafic, règle du salaire à réel pouvoir d’achat partout, efficacité économique et sa contribution maximale à l’amélioration de la qualité de vie collective et du bien-être général…
Les trois segments de cette stratégie permettent, par leurs synergies et leurs effets convergents et cumulatifs, de créer les conditions du redressement national accéléré, a-t-il souligné.