Le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric, a déclaré mercredi qu’après le départ de la Monusco, le système des Nations unies continuera à soutenir les efforts de développement du gouvernement et du peuple congolais, dans le but de pérenniser les acquis en matière de consolidation de la paix et de sécurité dans le pays.
Cette déclaration est faite un jour après la signature, par la cheffe de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco), Bintou Keita, et le vice-Premier ministre congolais, ministre des Affaires étrangères et de la Francophonie, Christophe Lutundula, d’une note sur le retrait accéléré, progressif, ordonné et responsable de la Monusco de la RDC, contenant un plan et un calendrier pour le désengagement complet de cette mission dans le pays.
En septembre, le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, avait réitéré la volonté de son pays d’accélérer le retrait de la Monusco à partir de décembre.
« Suite à la déclaration présidentielle du Conseil de sécurité du 16 octobre, ce plan de désengagement a été élaboré par des équipes techniques conjointes réunissant les homologues du gouvernement et de la Monusco », a expliqué Stéphane Dujarric, soulignant que le plan désengagement sera mis en œuvre conjointement en trois phases, avec le soutien des partenaires internationaux et nationaux de la République démocratique du Congo.
Dans un communiqué publié mercredi par la Monusco, Bintou Keita a remercié les autorités congolaises et a réitéré la détermination de l’ONU à œuvrer avec le gouvernement en faveur d’un retrait accéléré de la Monusco qui consolide les acquis réalisés lors de la présence de la mission en RDC.
« Après le départ de la mission, le système des Nations Unies continuera à soutenir les efforts de développement du gouvernement et du peuple congolais, dans le but de pérenniser les acquis en matière de consolidation de la paix et de sécurité dans le pays », a martelé le porte-parole d’Antonio Guterres.