La France a renouvelé son soutien financier à hauteur de 6 millions €, sur les trois prochaines années, au Fonds mondial pour les survivant(e)s de violences sexuelles liées aux conflits, créé par le Congolais Denis Mukwege et l’Irakienne Nadia Murad, co-Prix Nobel de la paix 2018.
Cette annonce a été faite par Anne-Marie Descôtes, secrétaire générale au ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères, ce samedi 25 novembre 2023, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
« Comme l’a annoncé la ministre Catherine Colonna, la France renouvelle ses engagements à ce fonds à hauteur de six millions d’euros sur les trois prochaines années », a-t-elle dit dans une courte vidéo diffusée sur le compte X du ministère.
Le Fonds mondial pour les survivants de violences sexuelles liées à des conflits s’appuie sur les travaux du Dr. Denis Mukwege et de Nadia Murad. Il s’agit de permettre aux survivants de violences sexuelles liées à des conflits d’avoir accès à une indemnisation, à des réparations, et à les aider à se réinsérer socialement. Le Dr. Denis Mukwege et Nadia Murad dirigent l’initiative en étroite collaboration et concertation avec d’autres parties prenantes du secteur public, du secteur privé et de la société civile.
« A l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, la France rappelle sa condamnation de telles violences en tous lieux et en toutes circonstances. Alors que l’actualité nous rappelle avec force la réalité de cette violence intolérable, que ce soit au Soudan, en Ukraine, en Israël, en RDC et dans tant d’autres pays, la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Mme Catherine Colonna, n’a eu de cesse de rappeler que le viol et les autres formes de violence sexuelle constituaient un crime de guerre », a écrit le Quai d’orsay dans communiqué.
Depuis 2019, la France a apporté un soutien financier de 8,2 millions d’euros au Fonds mondial pour les survivant(e)s de violences sexuelles liées aux conflits.
Déterminée à soutenir celles et ceux qui défendent les droits des femmes dans le cadre de sa diplomatie féministe, la France a assuré qu’elle continuera à plaider en faveur d’une politique de « tolérance zéro » envers les violences contre les femmes.