Dans sa résolution adoptée mardi 19 décembre 2023, renouvelant le mandat de la Monusco pour un an, le Conseil de sécurité de l’ONU a indiqué qu’il se réjouit de l’action menée par le président Félix Tshisekedi et son gouvernement pour favoriser la réconciliation, la paix et la stabilité en République démocratique du Congo (RDC).
Le Conseil de sécurité a réaffirmé qu’il est nécessaire de poursuivre l’action menée auprès des États de la région pour nouer de bonnes relations avec les pays voisins et faire avancer la paix, la sécurité et l’intégration régionale.
Dans ce cadre, l’ONU a insisté sur le rôle crucial des mécanismes de paix régionaux, en particulier les processus de Luanda et de Nairobi, et l’appui continu de la Monusco, du Bureau de l’envoyé spécial du secrétaire général pour la région des Grands Lacs et des partenaires internationaux.
« La stabilité politique et la sécurité ainsi que le renforcement de la présence de l’État dans les zones de conflit, essentiellement dans l’Est de la République démocratique du Congo, sont des conditions indispensables pour une paix durable dans le pays », a souligné le CS de l’ONU, invitant les autorités congolaises à œuvrer en faveur de la stabilisation et du renforcement des capacités des institutions de l’État, notamment dans les zones de conflit, avec l’appui de la Monusco et de l’équipe de pays des Nations unies, afin de défendre les droits et de répondre aux besoins de l’ensemble de la population congolaise.
Le Conseil de sécurité a également prié António Guterres, secrétaire général de l’ONU, et a demandé aux organisations régionales de fournir un appui politique au renforcement des institutions de l’État en RDC et au rétablissement de la confiance entre les différentes parties, notamment par leurs bons offices, en vue de consolider la paix et la sécurité, de s’attaquer aux causes profondes des conflits dans les zones prioritaires ainsi que de susciter un large consensus national autour des principales réformes de la gouvernance et de la sécurité, de lutter contre l’exploitation illégale des ressources naturelles et d’appuyer les réformes et les processus électoraux en cours, conformément aux priorités nationales du gouvernement de la République démocratique du Congo.