Le Front commun pour le Congo (FCC) dénonce ce qu’il qualifie de « chaos électoral voulu et organisé par Félix Tshisekedi (président de la République sortant) et ses obligés de la CENI ». Une situation qui, alerte-t-il, ouvre la voie à une crise aux conséquences incalculables.
Dans une déclaration faite mercredi soir, alors que les opérations de vote se poursuivent dans certains centres, la famille politique de l’ancien chef de l’Etat, Joseph Kabila, a révélé que « plusieurs bureaux fictifs, gérés loin des sites électoraux par des candidats de l’Union sacrée, famille politique du président de la République, ont été identifiés ».
Aussi, dénonce le FCC, « plusieurs machines à voter et bulletins de vote ont été trouvés entre les mains des particuliers, tous membres, voire candidats de l’Union sacrée ».
Face à cette situation, ce regroupement politique qui n’a participé à ce processus électoral suite à la non prise en compte de ses revendications, dit tenir Félix Tshisekedi, « qui est constitutionnellement garant du bon fonctionnement des institutions, pour seul responsable de ce chaos électoral, voulu et organisé par lui et ses obligés de la CENI ».
Le FCC appelle ainsi tous ses cadres et militants à se tenir prêts pour les actions qui vont être décrétées, dans le cadre de la mobilisation générale, en vue de créer les conditions du retour à l’ordre constitutionnel « aujourd’hui violé, et de rendre le pouvoir au peuple, souverain primaire, à travers des élections réellement inclusives, libres et transparentes ».
Contrairement au FCC, le gouvernement a estimé que les élections se déroulent globalement bien sur l’ensemble du territoire national.