Dans l’espace Katanga, particulièrement dans la province du Haut-Katanga, les services de sécurité sont en pleine action et travaillent jour et nuit pour assurer la paix et la tranquillité pour tout le monde, a rassuré mercredi le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, Peter Kazadi, lors de sa visite de travail à Lubumbashi, intervenue dans le contexte de tensions politiques et sécuritaires.
24 heures après les assurances du patron de la territoriale, l’Alliance Fleuve Congo (AFC) dénonce ce qu’elle qualifie de « hyper-militarisation » du Katanga par le déploiement « excessif » des éléments des forces armées et de la police Nationale, « sélectionnés à dessein, pour leur origine tribale ».
Pour Corneille Nangaa, coordonnateur de l’AFC, « ces forces viennent en appui aux milices criminelles (Forces du Progrès, FDLR, etc.) à la solde de Félix Tshisekedi (président de la République) ».
« Nul n’ignore que ces milices sont chargées d’intimider, de réprimer, de museler et de brimer les citoyens pour étouffer l’opposition et les médias », a-t-il condamné, réaffirmant l’engagement de l’AFC « à endiguer ces phénomènes d’insécurité sur l’ensemble du territoire national ».
Dans la foulée, il a mis en garde le président Félix Tshisekedi et ses « complices » contre les « crimes de guerre » qui, selon lui, sont perpétrés par les FARDC au Nord-Kivu.
En cas de récidive « criminelle », a prévenu Nangaa, les Forces de l’AFC se chargeront de « neutraliser l’ennemi, le mettre hors d’état de nuire, pacifier définitivement le pays et assurer la protection des citoyens désireux de respirer la démocratie ».