Au lendemain de la confirmation de la réélection de Félix Tshisekedi par la Cour constitutionnelle, l’opposant Martin Fayulu a réagi. Arrivé troisième avec 875.336 voix, soit 4,92%, selon les résultats officiels, le leader de l’ECiDé a affirmé mercredi que « la fraude planifiée et exécutée par la CENI est tellement flagrante et grossière que la République est aujourd’hui trahie ».
L’opposant Fayulu exige l’arrestation des membres de la centrale électorale. Selon lui, le peuple congolais est humilié par Denis Kadima et la CENI, « qui ont systématiquement violé la Constitution et la loi électorale ».
« Au fait, qui a donné des machines à voter à des particuliers avec codes et mode opératoire? « , est-il interrogé, dénonçant la dilapidation par l’équipe Kadima de « 1,3 milliard de dollars du trésor public dans un simulacre d’élections de la honte, aggravant ainsi la crise de légitimité dans le pays ».
Au regard de cette situation, exige Martin Fayulu, tous les membres de la CENI « doivent être mis aux arrêts », car, dit-il, « personne ne peut confisquer le droit du peuple congolais de choisir souverainement ses dirigeants au terme des élections libres, démocratiques, transparentes et crédibles ».
Dans une déclaration faite le 6 janvier 2024, les opposants et acteurs de la société civile ont exigé l’annulation de ce qu’ils qualifient de « simulacre d’élections » et la mise à la disposition de la justice de Dénis Kadima, des membres de la CENI, de leurs complices et de tous les autres acteurs de la fraude électorale.