A un mois du premier tour de l’élection présidentielle au Sénégal, le Royaume-Uni appelle le gouvernement sénégalais à protéger la liberté des médias et les droits à la liberté d’opinion et d’expression, ainsi que de réunion et d’association pacifiques.
L’Examen périodique universel (EPU) du Sénégal au Conseil des droits de l’homme de l’ONU a eu lieu le 22 janvier 2024 à Genève en Suisse. Dans sa déclaration, Londres a salué les progrès réalisés par Dakar sur les questions de droits de l’homme, notamment sur les droits des femmes et des enfants.
Cependant, le représentant britannique a affirmé que son pays reste préoccupé par le nombre toujours élevé de mariages d’enfants, précoces et forcés, ainsi que par la discrimination et la violence fondées sur le sexe ou l’orientation sexuelle, et ainsi, a-t-il appelé le gouvernement sénégalais à prendre des mesures supplémentaires pour lutter contre ces phénomènes.
Dans ce contexte, le Royaume-Uni a formulé plusieurs recommandations, notamment : « améliorer la protection des droits des femmes et des enfants, notamment en adoptant le projet de « Code de l’enfant » ; protéger la liberté des médias et les droits à la liberté d’opinion et d’expression, ainsi que de réunion et d’association pacifiques, y compris pendant les élections présidentielles de 2024, et assurer le plein respect du droit sénégalais et international sur les délais de garde à vue et de détention provisoire ».