Le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric, a annoncé vendredi que les Casques bleus de la Monusco se sont déployés dans la région de Mweso, au Nord-Kivu, pour protéger les civils pris dans les affrontements en cours entre les forces armées congolaises (FARDC) et les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23).
Dans cette partie orientale du territoire congolais, la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco) « a reçu des informations faisant état de plusieurs civils tués et blessés ».
« La mission de maintien de la paix suit de près la situation et reste déterminée à mettre en œuvre son mandat de protection des civils en soutien aux forces de défense et de sécurité congolaises », a indiqué vendredi Stéphane Dujarric, souligant que les soldats de la paix protègent activement un couloir qui a permis à plus de 1 000 personnes déplacées de se déplacer vers un terrain plus sûr.
Dans une déclaration faite jeudi 25 janvier 2024, le porte-parole de l’armée congolaise, le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike Kaiko, a affirmé qu’ayant constaté la perte du contrôle de la cité de Mweso, les « terroristes du M23 appuyés par l’armée rwandaise », ont dans leur fuite largué à l’aveuglette des bombes au mortier 120 orientées, « causant ainsi la mort de 19 personnes et 27 blessés parmi les civiles innocents ».
Vendredi au Conseil des ministres, Jean-Pierre Bemba, ministre de la Défense, a rassuré que les FARDC restent déterminées à rétablir la paix et la sécurité ainsi que l’autorité de l’Etat.