Christophe Mboso, doyen d’âge, a été installé lundi à la tête du bureau provisoire de la nouvelle Assemblée nationale de la RDC. Dans son discours, le président sortant de la Chambre basse du Parlement est revenu notamment sur l’agression rwandaise dans l’Est du pays. Pour faire face à cette violation de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la RDC, Mboso a invité les Congolais à être prêts à prendre les armes.
Malgré les initiatives de paix dirigées par le président angolais João Lourenço et l’ancien président kenyan Uhuru Kenyatta, plusieurs localités de la province congolaise du Nord-Kivu sont toujours occupées par l’armée rwandaise et les rebelles du M23. Actuellement, des combats avec l’armée congolaise se sont intensifiés dans le territoire de Masisi.
Dans ce contexte, Christophe Mboso a rappelé que, « défendre l’intégrité de notre territoire est un devoir sacré pour tout Congolais ».
« Pour ce faire, les Congolais doivent être prêts à prendre, s’il échet, les armes en vue de faire face à l’agression rwandaise et sauvegarder la dignité de notre pays et celle de son peuple », a-t-il déclaré, confirmant qu’avec Félix Tshisekedi, une nouvelle ère d’espoir, de paix, de stabilité, de développement et d’émergence est née en République démocratique du Congo.
Le speaker du bureau provisoire de l’Assemblée nationale a, dans la foulée, a encouragé la classe politique, toutes tendances confondues, à saisir la main tendue du président de la République « pour la consolidation de la cohésion et de l’unité nationales face à l’agression rwandaise et aux menaces sécuritaires qui continuent à peser sur la partie Est de la République démocratique du Congo, ainsi qu’aux nombreux défis de développement auxquels notre cher pays se trouve confrontés ».
A l’occasion de son investiture le 20 janvier dernier, Félix Tshisekedi a réaffirmé son engagement à défendre la RDC. Il a reconnu que les efforts fournis dans la sécurisation des populations et dans la sauvegarde de l’intégrité territoriale se retrouvent mis à mal par les velléités obscures de certains États voisins, d’acteurs extérieurs ou internationaux avec la complicité lâche de certains Congolais.