Le département des Affaires humanitaires de l’ONU a réitéré son appel aux parties au conflit à respecter le droit international humanitaire et à protéger les civils et les activités humanitaires dans les sites de déplacement.
Dans une déclaration faite vendredi 12 avril, l’ONU a exprimé ses profondes préoccupations face aux conditions précaires et aux menaces croissantes auxquelles sont confrontées les personnes déplacées dans et autour de la ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).
Plus de 500 000 personnes déplacées vivent actuellement dans des sites de déplacement autour de la ville après avoir fui les affrontements entre l’armée congolaise et le M23, groupe armé soutenu par l’armée rwandaise, dans les territoires de Masisi et Rutshuru.
« La communauté humanitaire réitère son appel aux parties au conflit à respecter le droit international humanitaire et à protéger les civils et les activités humanitaires dans les sites de déplacement », a déclaré l’ONU, qui rappelle que, depuis début mars, plusieurs incidents de bombardements et d’explosions accidentelles de grenades dans et autour des sites de déplacement de Goma ont tué 8 personnes et en ont blessé 34 autres.
La proximité des sites de déplacement avec les lignes de front, et la présence d’armes à l’intérieur de ceux-ci, mettent de plus en plus les personnes déplacées dans une situation difficile, en danger, a déploré l’ONU.