La trêve humanitaire entre en vigueur dans l’Est de la RDC. Les armées congolaise et rwandaise ont accepté de faire taire les armes pendant deux semaines. Cette mesure négociée et annoncée jeudi par les USA a été saluée vendredi par la cheffe de la diplomatie belge, Hadja Lahbib, qui a réitéré le soutien de Bruxelles aux processus de paix régionaux.
Cette trêve s’étendant sur les zones d’hostilité où les civils sont le plus touchés, vise à permettre le retour volontaire des personnes déplacées et à fournir au personnel humanitaire un accès sans entrave aux populations vulnérables.
« La Belgique salue l’annonce d’une trêve humanitaire dans l’Est de la RDC. Il s’agit d’une étape cruciale pour alléger les souffrances et protéger des millions de vies. Nous continuons à soutenir tous les efforts de médiation pour une paix durable », a déclaré vendredi Hadja Lahbib, ministre belge des Affaires étrangères.
Bruxelles suit de près cette situation. Au cours sa présidence semestrielle du Conseil européen, la Belgique a veillé à ce que le conflit dans l’Est de la RDC reste à l’ordre du jour du conseil et a fait progresser les travaux sur les mesures individuelles restrictives à l’encontre de ceux qui soutiennent, alimentent ou tirent profit de la crise.
« La procédure de nomination d’un représentant spécial de l’UE pour la région des Grands Lacs a également progressé de manière significative au cours de la présidence », a précisé le ministère des Affaires étrangères de la Belgique dans une note expliquant les résultats obtenus par sa présidence qui vient de s’achever.
C’est Washington qui a annoncé jeudi cette trêve. Selon l’administration Biden, les gouvernements de la RDC et du Rwanda ont exprimé leur soutien à cette initiative visant à soulager les souffrances des populations vulnérables et à créer les conditions d’une désescalade plus large des tensions dans l’Est du territoire congolais.