Le président de l’Assemblée nationale de la RDC appelle les parlementaires de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) à condamner, de manière claire, l’agression rwandaise contre son pays.
Dans son intervention à la 51 ème Assemblée plénière du Forum parlementaire de la SADC, tenue lundi 11 juillet à Lilongwe au Malawi, Christophe Mboso a fait remarquer que le Mouvement du 23 mars (M23) qui sévit dans la partie Est de la RDC « constitue le bras armé du Rwanda ».
« C’est ici l’occasion de souligner l’unité de notre région face aux situations d’insécurité préoccupantes qui perdurent en République démocratique du Congo et au Mozambique. Nul n’ignore que les populations de ces deux pays membres de la SADC paient un lourd tribut des affres du terrorisme. Ces deux Etats, la RDC et le Mozambique, attendent des parlementaires de la SADC la condamnation ferme de l’activisme des groupes terroristes et des Etats qui les soutiennent. En effet, nul n’ignore que le M23 qui sévit dans l’Est de la République démocratique du Congo constitue le bras armé du Rwanda », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le président de l’Assemblée nationale de la RDC a salué les efforts de médiation de João Lourenço, président de la République de l’Angola, « pour mettre fin à cette guerre d’agression de la RDC par le Rwanda ».
A Luanda, les présidents rwandais, Paul Kagame, et congolais, Félix Tshisekedi, s’ étaient mis d’accord sur un « processus de désescalade ». Une feuille de route a été mise sur pied, qui « stipule une volonté de normalisation des relations diplomatiques entre Kinshasa et Kigali » et prévoit « la cessation immédiate des hostilités » ainsi que « le retrait immédiat et sans condition du M23 de ses positions en RDC ».
Reagan Ndota