Le Conseil présidentiel de veille stratégique (CPVS) a présenté mardi au président Félix Tshisekedi, une évaluation du programme de 100 jours, initié en grande pompe par le chef de l’Etat au début de son mandat.
Cette structure a démontré que « contrairement aux idées reçues, ce programme a été réalisé à 73% et ainsi beaucoup d’infrastructures, d’écoles ou d’hôpitaux promis ont bien été construits à travers le pays ».
Ce programme est par ailleurs, perçu par certains Congolais comme « échec cuisant ». L’ancien directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi a été poursuivi pour détournement des fonds alloués à ce programme dans son volet « maisons préfabriquées ». Condamné en première instance à 20 ans de travaux forcés, Vital Kamerhe a été acquitté par la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe.
Après cet acquittement, des questions se posent sur les fonds décaissés par l’Etat. Plusieurs cargaisons des maisons préfabriquées moisissent, notamment dans les ports de la Tanzanie où les autorités menacent de les vendre aux enchères. Ces maisons avaient été commandées pour des militaires et policiers.
Par ailleurs, la nouvelle orientation stratégique validée du CPVS se décline autour de 3 pôles de priorités nationales: un État solidaire (éducation gratuite, couverture santé universelle, logements sociaux); un État prospère (économie diversifiée, accès à l’eau et à l’électricité) et un État fort et moderne (paix et sécurité, gouvernance judiciaire et renforcement de la démocratie).
Le CPVS est un service spécialisé de la présidence de la République qui a pour mission de suivre et d’évaluer la mise en œuvre des engagements du chef de l’État vis-à-vis du peuple congolais.
Reagan Ndota