Arrivé deuxième à la présidentielle de 2018, selon les résultats de la CENI, Martin Fayulu est déterminé à prendre sa revanche sur Félix Tshisekedi en 2023. Il vient d’être investi candidat-président par le congrès de son parti.
Le président de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECiDé) se dit « prêt » à faire de la République démocratique du Congo « un pays libre, digne, fort et prospère ».
Le Congo, déstabilisé dans sa partie Est par les groupes armés soutenus par des pays voisins, un pays où la corruption et le détournement des deniers publics sont d’une triste banalité, a besoin d’un leadership responsable et éclairé capable d’orienter l’avenir de tout un peuple.
Face à toutes ces réalités qui empêchent cette grande nation au cœur de l’Afrique de se redresser, Martin Fayulu rassure qu’il est le candidat qui va offrir aux Congolais, « une vraie perspective de construction d’un Etat tourné vers la paix, la stabilité et le développement ».
« Un peuple exigeant vis-à-vis de ses dirigeants, se doit de connaître, d’intérioriser et d’adhérer à la vision du candidat qu’il choisira pour la fonction présidentielle. C’est ce que, par respect pour vous, je vais décliner ici, car je suis candidat ni pour moi, ni pour ma famille. Je suis candidat pour offrir à notre peuple une idée, une vraie perspective de construction d’un Etat tourné vers la paix, la stabilité, le développement et un avenir pour leurs enfants », a-t-il dit.
« Je vais garantir l’Etat de droit »
L’Organisation des Nations unies, à travers son Bureau conjoint aux droits de l’homme (BCNUDH), a documenté 551 cas de violation des droits humains au cours du mois de mai en République démocratique du Congo soit une augmentation de 8% par rapport au mois d’avril dernier. Fayulu a pris l’engagement de changer les choses.
« Je vais garantir l’Etat de droit et le respect des droits humains. Toute mon énergie sera mise au service de la construction d’un Etat de droit, assurant la séparation des pouvoirs avec les administrations centrales et provinciales, porteuses de compétence et d’éthique professionnelle », a-t-il promis.
Le leader de l’ECiDé souligne qu’il sera « un président qui rassure, qui vous (peuple congolais) protège et protège la République démocratique du Congo des tentatives de la mettre en pièce, je suis prêt » et « disposé » à bâtir « des institutions fortes qui fonctionnent comme dans toutes les démocraties dignes de ce nom ».
Reagan Ndota