Le président de l’Alliance pour le changement (AC), nouveau parti dans l’arène politique de la RDC, Jean-Marc Kabund dénonce les tâtonnements dans la gestion du pays par le président Félix Tshisekedi.
« Les promesses irréalisables sont considérées comme mode de gestion », a-t-il tonné avant de regretter d’avoir contribué en 2018, à l’élection de Félix Tshisekedi comme président de la République démocratique du Congo (RDC).
« Si je dois établir ma responsabilité, c’est de regretter d’avoir contribué substantiellement à ce que Félix Tshisekedi soit président de la République. Mais je ne vais pas regretter pour ça parce que j’étais le chef du parti, étant donné que tout parti politique a pour vocation la conquête du pouvoir, son exercice et sa conservation. Je suis tenté de ne pas regretter aujourd’hui afin que l’UDPS accède au pouvoir. Mais je regrette le chef, celui en qui nous avions placé notre confiance. Je crois que c’est une page que nous devons tourner rapidement », a-t-il déclaré devant la presse, ce lundi 18 juillet 2022.
Félix Tshisekedi prépare la fraude électorale
Kabund a annoncé, avec déception, que le « régime Tshisekedi a décidé de mettre en péril la périodicité, sincérité et la transparence des élections en préparant le glissement ainsi qu’en orchestrant une fraude massive ».
Dans la foulée, il a révélé avoir discuté plusieurs fois « avec Félix Tshisekedi quant à ses plans, tout en lui rappelant l’épisode noir du carton jaune du 19 décembre 2016, marche organisée par feu le docteur Etienne Tshisekedi afin d’exiger la tenue des élections dans les délais constitutionnels où Félix Tshisekedi, et moi-même, étions dans la rue ».
Malgré ces déclarations, Jean-Claude Katende pense que Kabund et Tshisekedi « ne rassurent en rien ». Le président de l’Association africaine de défense des droits de l’homme (Asadho) appelle les Congolais à la prudence. « Les congolais doivent etre prudents avec le président Tshisekedi et avec Mmonsieur Kabund. L’un et l’autre ne nous rassurent en rien. Nous connaissons les joueurs et leur jeu », a-t-il dit.
Reagan Ndota