L’Alliance pour le changement (AC) qualifie « d’abusive » l’autorisation des poursuites judiciaires accordée par le bureau de l’Assemblée nationale contre son président Jean-Marc Kabund, à la suite des propos qu’il a tenus sur le régime Tshisekedi lors de sa dernière sortie médiatique.
cette autorisation, souligne le collège des fondateurs de l’AC, viole les dispositions de l’article 102 in fine du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale qui prévoit : « en dehors des sessions, le bureau de l’Assemblée nationale statue d’office sur toute demande des poursuites. Dans ce cas, il prend l’avis du procureur Général près la Cour de cassation et entend le député concerné qui peux se faire assister d’un ou de deux de ses collègues, ou de son conseil. Il en informe l’Assemblée plénière ».
A en croire cette formation politique, Kabund « n’a été ni invité, ni entendu par le bureau Mboso ».
Au regard de cette situation, l’AC estime que son président est « devant une procédure d’ores et déjà arbitraire et irrégulière préalablement planifiée, matérialisant ainsi le discours de l’UDPS/Tshisekedi du 20 et 24 juillet 2022, le communiqué du bureau de l’Assemblée nationale du 21 juillet dernier portant ouverture de l’imaginaire action disciplinaire à l’endroit de notre président national ainsi que les déclarations de quelques partisans du pouvoir en place dont certains journalistes qui annonçaient bien avant l’arrestation et la condamnation du président Jean-Marc Kabund ».
L’Alliance pour le Changement appelle ainsi ses militants à se mobiliser comme un seul homme pour accompagner Kabund le jour de sa première audition dans les locaux du parquet général près la Cour de Cassation.
Reagan Ndota