Le premier vice-président de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo (RDC) qualifie le Rwanda d’un « Etat voyou » à la suite de son acte d’agression contre la RDC.
André Mbata accuse le pays de Paul Kagame d’avoir délibérément violé les règles du droit international consignées dans la charte des Nations unies et dans l’acte constitutif de l’Union africaine, en soutenant les terroristes du M23 pour occuper quelques localités dans l’Est du pays.
Selon lui, le Rwanda se présente finalement comme une force négative contre la paix, le développement et la démocratie sur le continent africain.
« Le Rwanda se comporte en Etat voyou, Etat délinquant. C’est-à-dire un Etat qui ne respecte pas les règles élémentaires du droit international. Vous avez les règles du droit international consignées dans la charte des Nations unies, dans l’acte constitutif de l’Union africaine et vous allez agresser un autre pays, mais il n’y a d’autres termes qu’un Etat voyou, un Etat délinquant », a-t-il dit.
« Le moment venu, on va déclarer la guerre »
Le numéro 2 de la Chambre basse du Parlement n’exclut de la possibilité de déclarer officiellement la guerre au Rwanda si toutes les conditions sont réunies.
« Et le président de la République (Félix Tshisekedi) a dit qu’il a essayé des moyens diplomatiques, mais si le Rwanda ne met pas fin à son aventure, nous n’aurons pas le choix d’aller en guerre, mais nous ne sommes pas encore là ! Parce qu’un Etat doit se défendre et surtout lorsqu’il s’agit contre un État voyou. Et là on est pas en train de suppléer les Rwandais. Quand le moment viendra, ce gouvernement, ce président de la République qui n’hésite pas, ne prend pas le moindre gant pour citer l’ennemi du Congo, on peut arriver à la déclaration de guerre », a prévenu André Mbata.
Il rassure, dans la foulée, qu’avec le président Félix Tshisekedi, « nous mettrons un terme à cette guerre » car, souligne le député congolais, « le Rwanda ne sera jamais tranquille ! » et la RDC « ne laissera jamais un seul centimètre-carré de son territoire ».
Reagan Ndota