A quelques heures de l’expiration de l’ultimatum accordé aux rebelles du M23 par chefs d’État de l’EAC, pour la cessation des hostilités, le patron de la diplomatie européenne a exprimé son soutien aux résolutions de Luanda.
Josep Borrell, Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a affirmé que le cessez-le-feu et le retrait des rebelles du M23 des zones occupées dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) sont « impératifs ».
« Soutien total à l’accord conclu hier à Luanda. La mise en œuvre par toutes les parties est essentielle pour désamorcer les tensions dans l’est de la RDC. Le cessez-le-feu et le retrait du M23 et des autres groupes armés sont impératifs. L’UE prête à soutenir les résultats des processus de Luanda et de Nairobi », a-t-il indiqué.
Le mini-sommet de Luanda a décidé de la de la cessation des hostilités en général, et en particulier des attaques du M23 contre les FARDC et la MONUSCO à compter de ce vendredi 25 novembre 2022 à 18h00.
Cependant, prévient le communiqué final, « si le M23 refuse de se désengager et libérer tous les territoires qu’ils occupent actuellement, les chefs d’Etat de la CAE instruiront la Force régionale à faire usage de la force pour les pousser à se soumettre ».
Les rebelles du M23 n’ont pas encore exécuté cette décision qu’ils ne reconnaissent d’ailleurs pas pour n’avoir participé aux assises de Luanda. Ils exigent un dialogue direct avec le gouvernement congolais. Une option exclue par Kinshasa.
Reagan Ndota