La communauté internationale réagit à la suite du massacre de 50 civils congolais par les terroristes du M23 dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).
Les Etats-Unis ont condamné ces actes qui pourraient constituer un crime de guerre. Appelant à la fin des hostilités, la chargée d’affaires ad intérim de l’ambassade américaine à Kinshasa, a exigé une enquête afin que les responsables de ces massacres soient punis
« Nous sommes profondément attristés par le massacre de civils à Kishishe, qui pourrait constituer une crime de guerre. Nous condamnons toute acte de violence contre les civiles et appelons à une fin aux hostilités, une enquête et une responsabilisation des auteurs de ces crimes », a déclaré Stéphanie Miley.
La Belgique a aussi exigé une enquête approfondie. « Nous condamnons fermement l’assassinat de nombreux civils à Kisheshe, à l’Est de la RDC. Nos pensées vont aux victimes et leur famille. Nous appelons à une enquête approfondie et la poursuite en justice des auteurs de ces crimes, qui pourraient constituer une crime de guerre », a indiqué l’ambassade de Belgique en RDC.
50 civils congolais ont été assassinés mardi le 29 novembre 2022 à Kishishe, localité située dans le groupement de Bambu, chefferie de Bwito, dans le territoire de Rutshuru. Plusieurs autres civils sont portés disparus ou kidnappés par la horde de terroristes du M23 sous la bénédiction de l’armée rwandaise, a révélé l’armée congolaise.
Dans cette partie du territoire congolais sous agression, il est également signé l »enlèvement et le recrutement forcé des jeunes par le mouvement terroriste du M23 ainsi que l’utilisation des mineurs dans ses rangs, dénoncent les FARDC.
Reagan Ndota