La représentante des États-Unis auprès des Nations Unies, Linda Thomas-Greenfield a échangé jeudi 8 décembre 2022, à New York, avec le ministre des Affaires étrangères de la RDC, Christophe Lutundula, sur la crise sécuritaire dans l’Est du pays.
Les USA ont réitéré leur soutien aux efforts de médiation menés par l’Angola, le Kenya et la Communauté de l’Afrique de l’Est, pour résoudre tensions créées par les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda. L’ambassadrice Linda a aussi appelé à la mise en œuvre des engagements pris à Luanda.
« L’ambassadeur Thomas-Greenfield et le ministre des Affaires étrangères Lutundula ont discuté du rôle important que joue la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) dans la protection des civils et l’assistance au gouvernement de la RDC pour renforcer les principales institutions de gouvernance et de sécurité », a précisé Nate Evans, porte-parole de la Mission des États-Unis auprès de l’ONU.
Présence continue de la Monusco
Par ailleurs, Linda Thomas-Greenfield a souligné la nécessité d’une présence continue de la MONUSCO en RDC jusqu’à ce que les critères de retrait fondés sur les conditions soient remplis.
Présente en RDC depuis plus de 20 ans, la mission onusienne devrait s’achever d’ici 2024. C’est ce que préconise le plan signé par le Premier ministre congolais et la représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU.
Mais à la suite des manifestations populaires contre les casques bleus jugés inefficaces face à l’activisme des groupes armés, la RDC et la Monusco ont lancé la réévaluation du plan de retrait de la Monusco. Selon le président Félix Tshisekedi, la présence de la mission onusienne en RDC ne serait plus utile après les élections de 2023.
La rencontre entre Linda Thomas-Greenfield et Christophe Lutundula a eu eu la veille de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur la situation en RDC.
Reagan Ndota